136 NUM Fonds Max JUBÉ

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Cote/Cotes extrêmes

136NUM

Date

1944-1945

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives municipales de Saint-Nazaire

Description physique

3 fichiers numériques, 4,87 Mo

Origine

Jubé, Max

Biographie ou Histoire

Aurélie Jubé est née le 8 décembre 1886 à Saint-Nazaire, de Jean-Marie Jubé et Marie-André Guillaume.

Elle habite une ferme à Brais. Durant la Poche de Saint-Nazaire (août 1944 - mai 1945), Aurélie Jubé occupe le poste de garde-frontière, à la gare de Brais, pour le compte de la SNCF.

Elle travaille essentiellement le soir jusqu'à minuit, heure de passage du dernier train. Elle travaille aussi parfois sur le passage à niveau entre Brais et Pornichet. Pendant la journée, le travail de garde-barrière est assuré par madame Danais (titulaire du poste) qui vit avec son mari dans la gare de Brais ; ce dernier travaille sur les voies.

Mme Jubé possède un laisser-passer signé par les autorités allemandes qui l'autorise "à passer les limites de la forteresse".

Max Jubé, petit-fils d'Aurélie Jubé, est né en 1939. Il a quelques souvenirs de la Seconde Guerre mondiale et de la Poche.

Il habitait Couëron. Il avait une petite sœur, de 4 ans de moins que lui et des demi-frères et sœurs. Son père est mort en 1943 lors d'un bombardement sur Nantes. Sa mère vendait des journaux.

Pendant les vacances scolaires, Max Jubé a l'habitude de venir  en vacances à Brais, chez ses grands-parents, y compris durant la Poche de Saint-Nazaire. Grâce au laisser-passer accordé à Aurélie Jubé, il lui est facile d'entrer et sortir de la Poche, accompagné de sa grand-mère.

En 1944, il va à pied à la gare de Pornichet avec sa grand-mère prendre le train pour Couëron. Des religieuses attendent pour faire monter les enfants dans le train. Il refuse de monter et sa grand-mère le ramène à Brais. Max Jubé préfére être chez ses grands-parents dans la Poche plutôt que chez lui à Couëron libérée.

Monsieur Jubé se souvient qu'au passage à niveau de Brais, il existait un café tenu par Pierre Renaud. Le café a été détruit par les Allemands car cela empêchait à une pièce d'artillerie installée au passage à niveau de pouvoir tirer. Les Allemands avaient en plus creusé un large fossé pour empêcher la circulation.

Il n'a pas de souvenir de difficultés de ravitaillement car il y a beaucoup de petites fermes dans le secteur, chacune a sa production de légumes et de lait. Le pain fait maison est laissé au pied du lit car c'est l'endroit le plus chaud pour qu'il lève. La famille récupère du charbon grâce aux cheminots qui lancent régulièrement des boulets de charbon le long de la voie.

Après la guerre, monsieur Jubé fait un apprentissage en menuiserie (six mois) puis multiplie les emplois (maraîcher, transport en commun/camion pendant 10 ans). Aujourd'hui, il habite la ferme de ses grands-parents à Brais.

Modalités d'entrées

Don numérique de Max Jubé en 2025 à l'occasion de la Collecte sur la Libération et la Poche de Saint-Nazaire.

Présentation du contenu

Le fonds rassemble un laisser-passer délivré par les autorités allemandes et un certificat de travail, délivré par un chef de district de la SNCF. L'ensemble numérisé représente trois fichiers.

Les documents ont été numérisés en interne par le service des Archives

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Conservation définitive

Conditions d'accès

Communicable

Conditions d'utilisation

Réutilisation libre dans le cadre privé ou pédagogique.

Réutilisation sous conditions dans tous les autres cas (exposition, publication, conférence...): nous contacter.

Mention obligatoire : Collection de M. Jubé. Archives de Saint-Nazaire, 136NUM

Langue des unités documentaires

Allemand, Francais

Mots clés producteurs

Seconde Guerre mondiale. - Poche de Saint-Nazaire, circulation des personnes : Laisser-passer délivré à Aurélie Jubé par la Kommandantur de Saint-Nazaire.

Autres Cotes

136NUM/01

Date

1944-1945

Conditions d'accès

Communicable

Mots clés matières

Mots clés producteurs