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Biographie ou Histoire
Alphonse Jagot est né à Saint Nazaire en 1877. A 20 ans, il est commis des Ponts-et-Chaussées. En 1909, il épouse Jeanne Audrain, avec laquelle il aura trois enfants. Il est alors conducteur des Ponts-et-Chaussées. En 1914, il est nommé Officier d'académie par arrêté du ministre de l'instruction publique et des beaux-arts.
Mobilisé en 1915, il est successivement affecté au service de la navigation du port de Saint-Nazaire, envoyé au front au sein du 6e régiment du Génie, puis rattaché à l'inspection de l'usine des Forges de Basse-Indre, pour finalement être rappelé au service de la navigation du port de Saint-Nazaire. Tout au long de la guerre, il entretient une correspondance importante avec ses frères, Jean et Edmond, également sur le front. Démobilisé en 1919, Alphonse Jagot poursuit sa carrière d'ingénieur des Ponts-et-Chaussées chargé des ports, du littoral sud de la Loire et de la navigation du Brivet. Il décède en 1949, à l'âge de 72 ans.
Histoire de la conservation
Ces documents se sont transmis au fil des générations jusqu'au petit fils d'Alphonse Jagot qui en a remis une copie numérique aux Archive municipales de Saint-Nazaire.
Modalités d'entrées
Don numérique de Monsieur Jagot, 2014 (Grande Collecte).
Présentation du contenu
Le fonds contient plusieurs cartes postales et lettres provenant essentiellement des petits frères d'Alphonse Jagot, Edmond (1884- ?) et Jean (1894-1958), tous deux présents sur le front, en Grèce pour le premier et dans la Marne pour le second.
Conditions d'utilisation
Mention obligatoire : Fonds Jagot. Archives municipales de Saint-Nazaire, 19NUM
Mots clés typologiques
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Biographie ou Histoire
Le parcours d'Edmond Jagot illustre celui, souvent méconnu, de ces soldats ayant servi dans l'Armée Française d'Orient.
Mobilisé en février 1915 au sein du 3e Régiment d'Infanterie Coloniale, Edmond transite par le front du Nord-Pas-de-Calais avant d'échapper à la 2ème bataille de Champagne.
En février 1916, son régiment intègre l'Armée d'Orient. Le Provence II, qui conduit une partie du régiment à destination de Salonique, coule le 26 février dans les eaux de la mer Ionique. Edmond ne fait heureusement pas partie des soldats embarqués. En novembre, il intègre le 5e bataillon du 38e Régiment d'Infanterie Coloniale (RIC). En décembre, il embarque à son tour pour Salonique (Macédoine) à bord du paquebot Charles Roux, construit à Penhoët.
En mars 1917, le 38e RIC participe à la bataille de Monastir et de la cote 1248 avant de se rendre en avril 1917 dans la boucle de la Cerna. Pendant près d'un an (jusqu'en mars 1918) le 38e RIC va stationner dans cette zone de combats « désolée, monotone et complètement dévastée ». Les hommes combattent le jour et travaillent de nuit à l'organisation des positions dans des conditions climatiques particulièrement rudes. Rapidement la fatigue et les maladies créent des vides dans les effectifs. Blessé ou malade, Edmond regagne l'hexagone à la fin de l'année 1917 ou au début de l'année 1918, avant de regagner son contingent en mars 1918.
De retour en Macédoine, il séjourne un temps avec son régiment à Verria, avant d'intégrer au cours du mois de mai le 3e groupe d'aviation stationné au parc aéronautique de Salonique. Semblant profiter des « faveurs » de la loi Mourier, Edmond intègre en août 1918 la section photographique de l'armée Serbe de Vertekop, certainement en tant qu'assistant photographe et en raison de sa profession de dessinateur.
Démobilisé en 1919, Edmond retrouve sa profession d'origine aux chantiers de la Loire à Saint-Nazaire.
Présentation du contenu
Sept cartes postales et cartes franchises.
Conditions d'utilisation
Mention obligatoire : Fonds Jagot. Archives municipales de Saint-Nazaire, 19NUM
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