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Date
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Origine
Biographie ou Histoire
Louis Chevallier est né à Marseille en 1924. En mars 1944, il s'engage volontairement avec son ami d'enfance, Raymond Olivieri, dans le 1e Régiment de France, unité militaire créée par Vichy. Six mois plus tard, alors que les Alliés viennent de débarquer, ils sont transférés dans la Résistance : ils intègrent la compagnie Noël qui rejoint le bataillon Marceau. En septembre 1944, le mouvement sort de la clandestinité. Louis Chevallier et Raymond Olivieri signent alors un engagement volontaire pour la durée de la guerre et sont incorporés au 27e régiment d'infanterie ( devenu 21e RI en mars 1945) de la 25e division d'infanterie, sous les ordres du Colonel Gautier et du Général Larminat.
Le 18 novembre 1944, leur bataillon qui a rejoint le nord de la Poche de Saint-Nazaire, occupe des positions dans la zone de Fégréac près de Redon. Il s'agit de tenir la ligne de front contre les incursions allemandes. Fin décembre, le bataillon est transféré au sud de la Poche vers Chéméré, via Nantes, et installe ses positions aux abords de La Sicaudais. Au début de l'année 1945, ils ont à essuyer plusieurs tentatives de percées allemandes.
Le 26 mars 1945, Raymond et Louis font partie du détachement d'une centaine d'hommes, choisis dans le régiment pour recevoir, à Paris, des mains du Général de Gaulle, les drapeaux des régiments dissous. Après cette parenthèse, ils regagnent Nantes puis la ligne sud de démarcation de la Poche.
Le 4 mai, Louis se fracture accidentellement la cheville et est évacué vers Nantes. Son camarade Raymond poursuit la guerre sur le front et le 11 mai, entre à Saint-Brevin-les-Pins avec son régiment, dans la Poche libérée.
Histoire de la conservation
Les documents relatifs à l'engagement militaire de Louis Chevallier et à sa participation au siège de la Poche de Saint-Nazaire ont été conservés par sa famille et remis aux Archives de Saint-Nazaire pour numérisation, par sa fille.
Modalités d'entrées
Don numérique, mars 2021
Présentation du contenu
Ce fonds contient deux carnets dans lesquels Louis rapporte les événements marquants de sa journée, des documents administratifs qui retracent son engagement militaire et quelques photographies prises début 1945 aux environs de la Sicaudais.
Conditions d'utilisation
Mention obligatoire : Fonds Chevallier-Guillet - Archives de Saint-Nazaire, 95NUM.
Bibliographie
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
1 photographie, noir et blanc
Conditions d'utilisation
Mention obligatoire : Fonds Chevallier-Guillet - Archives de Saint-Nazaire, 95NUM.
Notes
Dans ses écrits, Raymond Olivieri indique que ce chien de guerre a été récupéré le 2 févier 1945. La chienne a été dressée pour "donner l'alarme sans aboyer quand l'ennemi approchait". Il précise qu'elle a été écrasée par un char américain en juin 1945. (source : propos de Raymond Olivieri repris dans l'article "Au jour le jour, deux soldats racontent les combats" par Béatrix Guillet et Martine Jéhanno, in Place publique n°51, mai-juin 2015, p. 77)