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Description physique
Origine
Biographie ou Histoire
Georges Dommée (1861-1943) est le père de Jacques (1895-1940) et de Claude (1902-1985) qui seront tous deux associés au cabinet d'architectes de leur père.
La famille Dommée est originaire de la Sarthe. Georges Dommée naît le 28 octobre 1861 à Chahaignes où sa famille possède des propriétés et des vignes, ainsi qu'une concession funéraire. En 1891 il épouse Uranie Louise Dodue, une libraire de 15 ans, dans la commune voisine de Château-du-Loir où il a son cabinet d'architecte. Ils auront trois fils Yves né en 1892, Jacques né en 1895 et Claude né en 1902.
Georges Dommée et ses fils
Le parcours de Georges Dommée est mal connu. Avant d'ouvrir son propre cabinet, il aurait exercé comme assistant d'un architecte au Mans et aurait suivi une formation aux côtés de Georges Lafont dans son atelier nantais de la Rosière[1].
Vers 1905, il quitte Château-du-Loir et s'installe à Saint-Nazaire. Vers 1920 il possède un cabinet au 100 rue du Croisic. De 1928 à 1937 il s'associe avec ses fils. Leur cabinet est alors situé au 3 rue Fernand Gasnier. Claude est particulièrement actif : père et fils réalisent de nombreux ouvrages à Saint-Nazaire et sur la presqu'île dans les années 1920 et 1930.
En 1937 Claude prend la succession de son père à la tête du cabinet. Il en ouvre un second à La Baule, 30 boulevard Darlu. Son frère Jacques décède en 1940, puis son père Georges en 1943. Lui-même décède à Saint-Nazaire en 1985.
Claude Dommée
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Claude Dommée est régulièrement réquisitionné par les autorités allemandes pour réaliser des expertises d'immeubles ou pour exécuter des travaux.
A la Libération, il devient architecte d'opération dans le cadre de la reconstruction de la ville de Saint-Nazaire dont le plan d'ensemble est conçu par l'architecte-en-chef Noël Lemaresquier. Une grande partie de son œuvre architecturale date d'ailleurs de la Reconstruction.
Les bombardements ont alors détruit une grande partie de la Ville. Outre la remise en état du tissu industriel (chantiers navals) et de plusieurs édifices publics (HLM, groupes scolaires), Claude Dommée est sollicité par les Nazairiens pour son expertise dans l'établissement de dommages de guerre. Ces derniers sont indispensables pour l'obtention d'indemnités de reconstruction, versées par l'Etat.
Au-delà de ses activités professionnelles, Claude Dommée se démarque par sa forte implication dans la vie locale de Saint-Nazaire - où il se marie en 1952 avec Paulette Maillard -, et de la presqu'île.
Son père, Georges Dommée était lui-même fortement impliqué dans certaines activités nazairiennes comme le groupe artistique de Saint-Nazaire.
Quant à Claude Dommée, de 1937 à 1966, il est président du club sportif de l'Aviron nazairien et s'implique dans la promotion du sport à Saint-Nazaire. Il démissionne en 1966, alors que le SNOS (Saint-Nazaire omnisport) s'apprête à absorber le club.
Chasseur et membre de plusieurs associations de chasse, il assume aussi la charge de lieutenant de louveterie. Cette fonction, instituée sous Charlemagne pour lutter contre la prolifération des loups, évolue progressivement vers la régulation de la faune sauvage et l'élimination des animaux nuisibles. Claude Dommée est ainsi au contact des fédérations de chasseurs mais aussi des agriculteurs dont les cultures peuvent être endommagées par certaines espèces.
Claude Dommée a également été syndic-directeur adjoint de l'Association des propriétaires de La Baule centrale et a conservé de nombreux documents relatifs au fonctionnement de cette association visant à défendre les résidents de la Baule.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il devient chef-adjoint des équipes de déblaiement au sein de la Défense passive à Saint-Nazaire.
L'archéologie occupait une place importante dans les passions et loisirs de Claude Dommée.
En 1965, Claude Dommée achète les collections archéologiques du château de la Bretesche : elles comportent des objets rassemblés par Pitre de Lisle du Dreneuc (1846-1924), conservateur du musée Dobrée, et par la famille De Montaigu, propriétaire du domaine de la Bretesche. Ces objets rejoignent sa collection personnelle composée d'objets mis à jour durant des recherches effectuées dans l'entre-deux guerres. L'ensemble entre en 1993 au musée Dobrée via un don de sa veuve (inv. 993.4).
La collection comporte 1415 pièces, parmi lesquelles des céramiques (lampes, vases), des figurines féminines en terre cuite, des objets métalliques (bijoux, armes), des objets en silex (pointes de flèches, grattoirs&). Une des pièces les plus notables de la collection est une statuette féminine en bronze, dénommée la « Dame de Nivillac ». Elle pourrait être la preuve d'échanges commerciaux entre la Méditerranée et l'Atlantique. Claude Dommée était par ailleurs membre de la Société archéologique et d'histoire de Nantes et de Loire-Inférieure ainsi que de la Société préhistorique française.
Histoire de la conservation
Ce fonds, constitué par les architectes Dommée au fil des ans a été conservé par Claude Dommé. Avant d'être donné aux Archives municipales de Saint-Nazaire, il était stocké dans la résidence de Mme Paulette Dommée, veuve de Claude Dommée, à Missillac.
Modalités d'entrées
Don de Mme Paulette Dommée le 19 septembre 2011
Présentation du contenu
Ce fonds témoigne de l'activité des architectes Dommée, à la fois sur le plan professionnel et personnel et principalement celle de Claude Dommée. Le gros de ces archives est constitué de très nombreux plans, de dossiers d'indemnisation pour dommages de guerre, de dossiers de suivis de travaux avec quelques photos. Le fonds contient également des documents relatifs au fonctionnement du cabinet ou en lien avec les loisirs ou activités personnelles des architectes. On y trouve ainsi de la documentation, des dessins d'études, des archives d'associations, etc.
Ce fonds constitue donc une source précieuse d'informations à plusieurs titres :
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Ce fonds a demandé un gros travail de tri et de classement car les documents étaient initialement en vrac, seulement conditionnés en caisses. Plusieurs dossiers étaient abimés. Certains étaient sanglés mais la majorité des pièces étaient des feuilles volantes. Les documents, traitant du même sujet et éparpillés dans plusieurs cartons, ont été rassemblés en ensembles cohérents.
Les doublons, brouillons, pièces récapitulées dans d'autres documents, documents isolés non compréhensibles en eux-mêmes et documents en trop mauvais état ont été éliminés.
Un tri sélectif a été opéré parmi la documentation (6 cartons).
Mode de classement
Le mode de classement est chrono-thématique avec une distinction entre les activités personnelles et les activités professionnelles des Dommée.
Pour la partie professionnelle, les dossiers ont été hiérarchisés de la manière suivante :
Il a été décidé d'analyser dans une troisième partie, pièce par pièce, des documents isolés de format particulier, ces dernières posant des contraintes physiques de rangement. Un système de renvoi de cotes les associe à des dossiers existants dans les deux premières parties.
Conditions d'accès
Les mêmes délais de communicabilité que pour les archives publiques sont appliqués. A l'exception de certaines informations couvertes par des délais spéciaux, ce fonds est communicable. En revanche, certaines pièces en très mauvais état sont incommunicables en raison de leur état matériel.
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
Certaines pièces sont en très mauvais état et non-communicables. Des opérations de restauration ont été menées sur d'autres. De nombreux de documents de grand format, en particulier des plans, sont conservés en tubes ou dans des meubles à plans. Le choix a été fait de conserver les photographies intégrées dans les dossiers, avec le dossier.
Documents en relation
Aux Archives municipales de Saint-Nazaire :
A l'Ecomusée de Saint-Nazaire :
A la Bibliothèque nationale de France (BnF) :
Centre de documentation du Grand Patrimoine
Cote/Cotes extrêmes
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Cote/Cotes extrêmes
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Biographie ou Histoire
Ce projet est l'oeuvre de Jacques Dommée. Il a peut-être été pensé dans le cadre d'un concours de châteaux d'eau lancé en 1938 par le Comité hygiène et eau. Les plans correspondant à ce projet (cote 5J/915) montrent une sphère plantée sur un cône au milieu de l'estuaire et abritant à la fois des appartements de luxe, des colonies et tout un arsenal de défense. Ce projet n'a jamais vu le jour.
Présentation du contenu
Correspondance, concours pour l'établissement de projet de châteaux d'eau
Documents en relation
Voir aussi 5J/915
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