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Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Origine
Histoire de la conservation
Les documents restitués en 2025 ont été retrouvés dans la maison d'Henri Gauffriau par ses enfants au 13 rue Villebois-Mareuil à Saint-Nazaire. Après le bombardement du 28 février 1943, en particulier de l'Hôtel de Ville, cette maison a abrité le siège de la mairie pendant le mois de mars 1943. Henri Gauffriau était alors adjoint au Maire et avait proposé sa maison comme mairie de repli.
Il s'y tient le 16 mars un conseil municipal dont les membres tentent d'organiser la vie municipale alors que la quasi-totalité de la ville vient d'être détruite par les bombardements alliés.
Modalités d'entrées
Les documents d'Yves Gauffriau ont été collectés lors de la Collecte "Libération et Seconde Guerre mondiale" en 2025. Il s'agit d'une restitution d'archives publiques.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Conservation définitive
Mode de classement
pièce
Conditions d'accès
Librement communicable
Conditions d'utilisation
Réutilisation libre pour tous usages sous réserve de citer la source selon la mention suivante : Fonds Gauffriau. Archives de Saint-Nazaire, 71J.
Documents séparés
Procès-verbaux du Conseil municipal, 1ADM, https://archives.saintnazaire.fr/ark:/28388/dgcs4p91ltqm pour consulter celui du 16 mars 1943
Bibliographie
Pour en savoir plus sur les mairies de repli, le lecteur peut se reporter à cet article : https://archives.saintnazaire.fr/page/les-mairies-de-repli
Cote/Cotes extrêmes
Date
Caractéristiques physiques
Dimensions
Présentation du contenu
Cette affiche témoigne de la violence de la répression nazie suite à l'opération Chariot menée par l'armée britannique le 28 mars 1942 contre l'occupant. Dans les jours qui suivent, les Allemands fouillent la ville à la recherche des britanniques en fuite. La journée du 30 mars est meutrière : alors que des torpilles à retardement viennent à exploser, les Allemands se livrent alors à des tirs en pleine rue, tuant ainsi 18 personnes.
Dans les jours qui suivent, le maire Pierre Toscer et ses quatre adjoints -dont les noms sont présents sur l'affiche- sont arrêtés. Les habitants du Vieux Saint-Nazaire sont transportés jusqu'à un camp de prisonniers désaffecté près de Savenay où il resteront trois jours. Les ambulancières des Sections Sanitaires Automobiles Féminines du poste de Saint-Nazaire, qui vivent de l'intérieur ces événements, en livrent un récit précis dans un rapport détaillé rédigé en septembre 1943.
Conditions d'utilisation
Réutilisation libre pour tous usages sous réserve de citer la source selon la mention suivante : Fonds Gauffriau. Archives de Saint-Nazaire, 71J.
Documents en relation
Le rapport du poste de la défense passive de Penhoët donne à voir la confusion qui règne alors. Les occupants du poste prennent en charge six personnes décédées et de nombreux blessés sous le strict contrôle des Allemands : https://archives.saintnazaire.fr/document/rapport-du-poste-de-la-defense-passive-de-penhoet.
Mots clés matières
Mots clés producteurs
Mots clés typologiques
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