

Tout afficher 4 medias
Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Histoire de la conservation
Ces objets conservés par le comité du Souvenir Français ont été remis le 5 décembre 2018 aux Archives municipales de Saint-Nazaire, pour photographie, par Madame Marie Lenoir, sa présidente.
Modalités d'entrées
Don du Comité du Souvenir Français à Saint-Nazaire, le 5 décembre 2018.
Présentation du contenu
Le fonds contient 2 photographies d'un drapeau au sigle de l'ADPG (Asociation des Déportés et Prisonniers de Guerre) de 1939-1945 et 7 photographies de deux casques Adrian de la Première Guerre mondiale.
Conditions d'accès
Documents librement communicables
Conditions d'utilisation
Mention obligatoire : Collection de Souvenir français. Archives municipales de Saint-Nazaire, 72NUM
Cote/Cotes extrêmes
Date
Histoire de la conservation
Ces casques ont été donnés au Comité du Souvenir français de Saint-Nazaire par un particulier.
Notes
Le casque Adrian M 1915, lointainement inspiré de la bourguignotte du Moyen Âge, est le casque militaire équipant les troupes françaises pendant la Première Guerre mondiale. Il fut conçu dans l'urgence quand des millions de soldats se retrouvèrent engagés dans la guerre de tranchées et que les blessures à la tête devinrent la cause d'une proportion significative des pertes sur le champ de bataille ; 77 % des blessures des Poilus étaient localisées à la tête avant son adoption, le chiffre tombant à 22 % en 1916. Ces casques sortent des usines Japy Frères à Paris ainsi que de chez d'autres industriels spécialisés dans la ferblanterie. Ils ont été conçus à l'aide de Louis Kuhn, chef de l'atelier d'agrafage mécanique des établissements Japy Frères. Ils ont été commandés par le sous-intendant militaire Louis Adrian, et en gardent ce nom d'Adrian. Le casque est constitué de 5 pièces, la bombe, la visière et la nuquière, le cimier et la coiffe en cuir. À l'avant du casque était agrafé par des pattes métalliques l'attribut caractéristique de l'arme (infanterie, artillerie, chasseurs à pied, service de santé, la plus répandue étant celle de l'infanterie, une grenade surmontée d'une flamme, estampillée des initiales « RF » pour République française. La coiffe, noire ou marron, initialement taillée dans un seul morceau de cuir et comportant sept dents de loup trouées et rivetées pour permettre le passage d'une cordelette, fut constituée ultérieurement de sept morceaux de cuir cousus (six dents de loup et une couronne au dos de laquelle est cousue une bande de tissu, généralement issue d'uniformes usagés). En hiver, certains soldats rajoutaient un rembourrage supplémentaire de tissu ou de papier journal entre la coque et la coiffe. Les premiers casques furent peints en bleu brillant. Il apparut rapidement que les reflets du soleil en faisaient d'excellentes cibles. Les soldats les passèrent donc à la boue, puis une peinture mate fut distribuée aux unités, ainsi que des couvre-casques de tissu, avant qu'ils ne soient peints en bleu mat en unité, puis directement en usine.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Casque métallique piqué de rouille constitué de 5 pièces, la bombe, la visière et la nuquière, le cimier et la coiffe en cuir : 4 photographies couleur
Conditions d'accès
Documents librement communicables
Conditions d'utilisation
Mention obligatoire : Collection de Souvenir français. Archives municipales de Saint-Nazaire, 72NUM
Mots clés typologiques
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter la politique de confidentialité sur le lien ci-dessous.